Terre d'Amandes
Notre culture
Terre d’Amandes, c’est un verger de 10 hectares où 2500 amandiers poussent tranquillement. Nous pratiquons une culture raisonnée, sans désherbants chimiques (culture sans Glyphosate), en privilégiant les engrais organiques, l'enherbement naturel et en nous efforçant de respecter au maximum la nature et les terres qui nous font vivre. Notre principal objectif est de produire une amande de qualité, nous avons sélectionné trois variétés françaises reconnues pour leurs qualités gustatives : Lauranne, Ferragnès, Ferraduel. Notre terroir argilo-calcaire associé au climat méditerranéen subliment leurs saveurs et développent leurs typicités.

Des pratiques saines
En faveur de la biodiversité

Les abeilles en faveur de la biodiversité
Une pollinisation naturelle
Nous avons démarré en 2018 une activité d’apiculture afin d'optimiser la pollinisation des arbres en positionnant des ruches dans les vergers.
Chez Terre d'Amandes, nous trouvons évident qu’une bonne agriculture ne peut exister que dans le respect de son environnement.

Une gestion saine du verger
Désherber sans chimique
L'utilisation d'un interceps nous permet de gérer l’enherbement sans utiliser de désherbant chimique. De même, un broyeur d'herbe est utilisé pour garder le rang enherbé, favorisant ainsi les auxiliaires et la biodiversité dans le verger tout en évitant l'érosion des sols.

Le conventionnel raisonné
Vers une conversion en bio
La culture est réalisée en conventionnel raisonné avec en vue, une conversion en bio dès que possible. A ce jour, nous n'avons jamais utilisé de désherbants chimiques, privilégie les engrais organiques et travaillons les sols d'une manière très proche du bio. Le principal obstacle au passage en bio est pour l'instant la lutte contre l'eurytoma, (guêpe de l'amandier), important ravageur qui nous contraint à un traitement insecticide.

Refuges à insectes et nichoirs à chauve-souris
La biodiversité au coeur du verger
Dans la poursuite des actions en faveur de la biodiversité, nous avons mis en place des nichoirs à chauve-souris ainsi que des refuges pour insectes.
Nous nous renseignons également pour semer sur le rang un couvert végétal qui aurait le rôle d’engrais vert et qui également favoriserait un peu plus la biodiversité sur les parcelles.
L’intégration d’un troupeau d’ovins sur l’exploitation est à l'étude.

L'arrosage goutte à goutte
Préserver et optimiser
L'ensemble du verger est irrigué par goutte à goutte afin d'optimiser la ressource en eau.
Les arrosages sont maîtrisés et limités au maximum sur nos vergers.

Un impact en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique
Entre 20 et 30 kg de CO2 absorbé par arbre
Point important, invisible et pourtant très réel, c’est l’impact des arbres en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Un arbre planté stocke entre 20 et 30 kg de carbone par an, ce qui représente pour l’ensemble du verger 75 000 kg de carbone / an. 75 tonnes, c’est l’équivalent de la pollution annuelle moyenne de 210 personnes.
Un bilan carbone très positif qui participe activement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Terre d'Amandes
A propos du verger
Si le berceau de l’amandier se situe en Asie centrale, c’est bien sur le pourtour méditerranéen que sa culture s’est développée. Depuis l’Antiquité, les Grecs, les Romains puis les Arabes ont répandu sa culture jusqu’à nos régions faisant de l’amandier comme de l’olivier l’arbre méditerranéen par excellence. Il a connu son heure de gloire et jusqu’au 19émé siècle il était cultivé sur tout le littoral. Sa cueillette longue et difficile et la précocité de sa floraison qui l’expose dangereusement aux gelées printanières, ont amené à l’abandon de sa culture.
C’est à cette époque que l’amandier a été implanté en Californie, les américains ont développé une culture intensive de l’amandier et assurent aujourd’hui 80% de la production mondiale. Leur méthode de production, « à l’américaine », est très éloignée du respect de la nature et de l’environnement, notamment en matière de gestion de la ressource en eau. Leurs vergers s’étendent en monoculture sur des milliers d’hectares, dans des espaces sans nature, sans insectes, les obligeant à amener au moment de la floraison des semi-remorques chargés de ruches pour la pollinisation.
La France consomme 30 000 tonnes d’amande par an et en produit à peine 1000.
Aujourd’hui, il existe des variétés françaises aux qualités gustatives exceptionnelles, de floraisons tardives elles limitent le risque d’exposition au gel, la cueillette s’est mécanisée.
Il est temps de refaire vivre une amande régionale, produite dans le respect de l’environnement, valorisante pour nos terroirs, nos paysages, et complètement connectée à notre culture.
Pourquoi consommer une amande produite à des milliers de kilomètres quand on peut la produire chez nous ? C’est pour cette raison que nous avons planté nos amandiers, pour vous proposer une amande régionale au goût d’ici.
“Quand l’amandier est en fleur il n’est plus temps de veiller”. Ce qui donne en langue d’oc “Quand l’ametlièr es en flor la velhada passa sason”.
L’amandier est un arbre qui ne nécessite pas beaucoup de traitement, néanmoins certaines maladies ou ravageurs peuvent l’attaquer. Pour la plupart d’entre eux des solutions existent en agriculture biologique, traitement par des bouillies bordelaises, huile blanche, ou prophylaxies.
Nous pratiquons un désherbage mécanique grâce à un investissement réalisé sur un interceps, outil agricole qui, attelé au tracteur, nous permet de gérer l’enherbement sur l’inter rang.
Nous privilégions les engrais organiques. Le principal obstacle pour nous, reste la lutte contre l’Eurytoma ou guêpe de l’amandier qui vient pondre au printemps dans les amandes et les rend « véreuses ». A ce jour en agriculture biologique, nous n’avons aucune parade efficace contre cet insecte. Nous sommes dans l’attente d’une solution qui nous permettrait de concrétiser notre conversion en « bio ». Des recherches sont en cours, sur la base de phéromones qui dissuaderaient l’insecte de pondre sur les amandes. Nous avons bon espoir de vous proposer très vite des amandes bio.
Le fait de mettre en place une culture bouleverse immanquablement les écosystèmes. Conscients de ce fait, nous avons fait des choix pour mettre en place dans nos vergers, une dynamique en faveur de la biodiversité.
En premier lieu, le travail du sol. En ne pratiquant pas de labours profonds, en laissant le rang enherbé, en s’interdisant l’emploi de désherbants chimiques et en privilégiant des engrais organiques nous conservons notre sol en vie.
Sur les bordures de parcelles, 220 ml de haies ont été plantées, les haies existantes ont été redynamisées par l’installation d’un goutte à goutte. Des nichoirs ont été mis à la disposition des oiseaux sur le pourtour des parcelles. Nous avons également une activité d’apiculture qui nous permet d’optimiser la pollinisation grâce à nos abeilles. Les fleurs d’amandiers sont très peu anémophiles (pollinisées par le vent), la pollinisation par les insectes est donc primordiale.
Il existe énormément de variétés d’amandes françaises, « Flour en bas », « Princesse », « Languedoc », « Beraude », « Pointue d’Aureille », « Ardèchoise », « Aï », etc… Elles se différencient par plusieurs critères : dureté de la coque, qualité gustative, période de floraisons, productivité…
Nous avons choisi de cultiver 3 espèces de variétés françaises, la « Ferragnès », la « Ferraduel » et la « Lauranne », d’excellentes qualités gustatives. Elles ont en plus l’avantage de rentrer tardivement en floraison ce qui minimise le risque de gel sur la fleur. Il faut savoir qu’une température négative sur la fleur ou sur l’amande, lorsqu’elle commence à se former, peut anéantir la récolte en quelques heures.
OUi ! Vous pouvez acheter nos amandes en ligne via la boutique présente sur ce site.
Rendez-vous sur la page www.terredamandes.fr/boutique